Prix Jan Michalski:
Édition 2022 En lien Éditions précédentes Règlement
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Le Prix Jan Michalski de littérature récompense chaque année une œuvre remarquable de la littérature mondiale.

Le Prix Jan Michalski de littérature est décerné chaque année depuis 2010 par la Fondation pour couronner une œuvre de la littérature mondiale. Son originalité réside dans son aspect multiculturel : il récompense des ouvrages de tous genres littéraires, de fiction ou de non-fiction, quelle que soit la langue d’écriture.

Le jury tournant, renouvelable tous les trois ans, est constitué d’écrivain·es reconnu·es pour leurs compétences linguistiques et leur ouverture à la diversité littéraire. Un siège est également attribué à un·e artiste s’intéressant à la littérature.

Le ou la lauréat·e est honoré·e par une récompense de CHF 50’000.-, lui offrant la possibilité de se consacrer davantage à son travail d’écriture. Il·elle reçoit également une œuvre d’art spécialement choisie à son intention.

Édition 2022

Le Prix Jan Michalski de littérature 2022 est décerné à Taina Tervonen pour son ouvrage Les fossoyeuses, paru aux éditions Marchialy en 2021.

Lauréat·e, Finalistes, Deuxième sélection, Première sélection, Jury.
Taina Tervonen
Les fossoyeuses
Marchialy, Paris, 2021

Proposé par Kapka Kassabova


Portrait

Le jury a salué « la délicatesse avec laquelle l’auteure, dans un livre incroyablement puissant, se saisit du douloureux sujet des charniers en Bosnie-Herzégovine. Les fossoyeuses met ainsi en lumière la nécessité du travail d’identification des victimes d’une guerre dont les conséquences, délibérément oubliées du reste de l’Europe, perdurent. Entrelaçant enquête de terrain, portraits sensibles, carnet de voyage et histoire culturelle et politique, son récit à la polyphonie subtile offre une compréhension inédite de la situation d’après-guerre dans les Balkans et plus particulièrement du devoir de mémoire, quand nommer les corps permet d’apaiser les cœurs. »

Les fossoyeuses, aujourd’hui Prix Jan Michalski de littérature 2022, procède d’une série de séjours en Bosnie-Herzégovine, effectués pendant une décennie par l’écrivaine et journaliste Taina Tervonen, sur les traces d’une guerre ayant engendré, entre 1992 et 1995, près de 100 000 morts et des dizaines de milliers de personnes portées disparues. Les dépouilles de 10 000 d’entre elles n’avaient pas encore été retrouvées au début des années 2010, quand débute le récit, et de nombreux charniers restent à investiguer. Rendre leur dignité aux victimes non seulement tuées sous les armes des milices serbes, mais aussi tues par l’oubli des États, et enfin permettre aux proches de faire leur deuil, telle est la mission qu’embrassent Senem Škulj et Darija Vujinović, toutes deux employées par la Commission internationale pour les personnes disparues, ou ICMP, organisation intergouvernementale fondée en 1996.

La première, anthropologue judiciaire en charge du centre d’identification de la Krajina, recueille les restes humains dans les charniers, reconstitue les corps entremêlés, voire parfois disséminés, tandis que la deuxième, enquêtrice investie d’un rôle de psychologue, rencontre les familles à la recherche de proches disparus dont elle collecte les souvenirs et quelques gouttes de sang afin de tenter, par comparaison d’ADN, de mettre un nom sur les défunt·es anonymes. Interpellée par la méconnaissance générale qui entoure leur travail à la fois immensément long, dur et délicat, Taina Tervonen décide de les suivre dans leur quête de vérité. Croisant la pioche, l’aiguille et la plume, ces trois femmes puissantes entendent retisser la trame d’une mémoire meurtrie, prenant soin tant des mort·es que des vivant·es, et ainsi de notre humanité commune.

Également l’une des protagonistes principales du récit, l’auteure s’implique sans s’imposer dans les différents témoignages qu’elle restitue avec une minutie et une empathie infinies. Adoptant un point de vue sans parti pris que forge une pluralité de regards, elle évite le double écueil de la distance et de l’effusion pour construire un propos d’une justesse remarquable, dans une prose pétrie d’une douceur contrastant avec le réel violent de sa matière d’écriture. Au fil des portraits et des paysages qui se répondent chapitre après chapitre, rencontre après rencontre, Les fossoyeuses se constitue en véritable mémorial de papier. C’est tout le sujet de l’après-guerre qui se trouve alors déplié d’une façon aussi émouvante qu’éclairante, révélant enjeux et questionnements insoupçonnés, aussi indispensables à poser dans le contexte balkanique qu’ailleurs.

Lauréate du Prix Jan Michalski 2022, Taina Tervonen reçoit une récompense de CHF 50’000.- ainsi que deux œuvres du photographe finlandais Pentti Sammallahti choisies à son intention : « Delhi, Inde, 1999 » et « Przevorsk, Pologne, 2005 », extraites de la série « Des oiseaux », tirages argentiques réalisés par l’artiste.

Biographie

Taina Tervonen est née en 1973 en Finlande et a grandi au Sénégal. Aujourd’hui établie à Paris, elle collabore depuis plus de vingt ans avec des médias français et finlandais en tant que journaliste indépendante, et est également traductrice, réalisatrice de documentaires, écrivaine, ou encore conteuse d’histoires vraies, comme elle aime à se qualifier. S’intéressant particulièrement à la constellation familiale, à la migration, aux récits de vie et aux silences de l’histoire, elle tire plusieurs livres de ses enquêtes au long cours, parmi lesquels, avec la photographe Zabou Carrière, Fils de… (Trans Photographic Press, 2011), dressant trente portraits d’enfants de parents homosexuels, ainsi que Face à la vie : 1 an à Garches (OstraVista, 2013), immersion dans un service d’oncologie pédiatrique, avec les images de Baptiste Lignel. Son ouvrage Au pays des disparus (Fayard, 2019), s’attachant au destin de migrant·es naufragé·es en Méditerranée, remporte le Prix Louise-Weiss du meilleur reportage européen. Après deux webdocumentaires, elle réalise son premier long métrage, Parler avec les morts, sur les disparu·es en Bosnie, sélectionné au festival Cinéma du réel en 2020. Chez Marchialy, elle publie Les fossoyeuses en 2021 ainsi que Les otages : contre-histoire d’un butin colonial en 2022.

The Collector of Leftover Souls: Dispatches from Brazil
Eliane Brum
The Collector of Leftover Souls: Dispatches from Brazil
Traduit du portugais (Brésil) par Diane Grosklaus Whitty
Granta, Londres, 2019

Proposé par Kapka Kassabova


Les fossoyeuses
Taina Tervonen
Les fossoyeuses
Marchialy, Paris, 2021

Proposé par Kapka Kassabova


My Pen is the Wing of a Bird: New Fiction by Afghan Women
Untold Narratives
My Pen is the Wing of a Bird: New Fiction by Afghan Women
MacLehose Press, Londres, 2022

Proposé par Vera Michalski-Hoffmann


Civilizations
Laurent Binet
Civilizations
Grasset, Paris, 2019

Proposé par Carsten Jensen


The Collector of Leftover Souls: Dispatches from Brazil
Eliane Brum
The Collector of Leftover Souls: Dispatches from Brazil
Traduit du portugais (Brésil) par Diane Grosklaus Whitty
Granta, Londres, 2019

Proposé par Kapka Kassabova


Les fossoyeuses
Taina Tervonen
Les fossoyeuses
Marchialy, Paris, 2021

Proposé par Kapka Kassabova


My Pen is the Wing of a Bird: New Fiction by Afghan Women
Untold Narratives
My Pen is the Wing of a Bird: New Fiction by Afghan Women
MacLehose Press, Londres, 2022

Proposé par Vera Michalski-Hoffmann


Dans leur nuit
Perrine Lamy-Quique
Dans leur nuit
Seuil, Paris, 2021

Proposé par Valérie Mréjen


Le ciel par-dessus le toit
Nathacha Appanah
Le ciel par-dessus le toit
Gallimard, Paris, 2019

Proposé par Jonathan Coe


The Sunken Land Begins to Rise Again
M. John Harrison
The Sunken Land Begins to Rise Again
Gollancz, Londres, 2020

Proposé par Jonathan Coe


Civilizations
Laurent Binet
Civilizations
Grasset, Paris, 2019

Proposé par Carsten Jensen


Le pays du passé
Guéorgui Gospodinov
Le pays du passé
Traduit du bulgare par Marie Vrinat
Gallimard, Paris, 2021

Proposé par Carsten Jensen


The Collector of Leftover Souls: Dispatches from Brazil
Eliane Brum
The Collector of Leftover Souls: Dispatches from Brazil
Traduit du portugais (Brésil) par Diane Grosklaus Whitty
Granta, Londres, 2019

Proposé par Kapka Kassabova


Les fossoyeuses
Taina Tervonen
Les fossoyeuses
Marchialy, Paris, 2021

Proposé par Kapka Kassabova


River Kings: A new history of the Vikings from Scandinavia to the Silk Roads
Cat Jarman
River Kings: A new history of the Vikings from Scandinavia to the Silk Roads
HarperCollins, Londres, 2021

Proposé par Vera Michalski-Hoffmann


My Pen is the Wing of a Bird: New Fiction by Afghan Women
Untold Narratives
My Pen is the Wing of a Bird: New Fiction by Afghan Women
MacLehose Press, Londres, 2022

Proposé par Vera Michalski-Hoffmann


Dans leur nuit
Perrine Lamy-Quique
Dans leur nuit
Seuil, Paris, 2021

Proposé par Valérie Mréjen


La fille qu'on appelle
Tanguy Viel
La fille qu'on appelle
Minuit, Paris, 2021

Proposé par Valérie Mréjen


Le passeur
Stéphanie Coste
Le passeur
Gallimard, Paris, 2021

Proposé par Anne Nivat


Jury

Vera Michalski-Hoffmann, Présidente du jury

Éditrice née en 1954, Vera Michalski-Hoffmann s’est investie pour promouvoir la littérature en créant le groupe éditorial Libella avec son époux Jan Michalski. Depuis 1987, de nombreux·ses auteur·es ont été publié·es en français, en polonais et en anglais dans différentes maisons d’édition parmi lesquelles Noir sur Blanc, Buchet-Chastel, Phébus, Wydawnictwo Literackie ou World Editions. En 2004, Vera Michalski-Hoffmann crée la Fondation Jan Michalski pour l’écriture et la littérature en mémoire de son mari afin de perpétuer leur engagement commun envers les acteur·ices de l’écrit, de soutenir la création littéraire et d’encourager la pratique de la lecture.

Jonathan Coe

Né en 1961 à Birmingham, Jonathan Coe est un romancier et biographe britannique. Après des études à la King Edward’s School puis au Trinity College, il obtient un doctorat en littérature anglaise et enseigne à l’Université de Warwick. Il acquiert une renommée internationale grâce à son quatrième roman, Testament à l’anglaise (Gallimard, 1995) pour lequel il remporte le Prix du Meilleur Livre étranger en 1996. La traduction française de son œuvre aux éditions Gallimard, plusieurs fois primée dans son pays d’origine, lui vaut le Prix Médicis étranger pour La maison du sommeil en 1998 et le Prix du livre européen pour Le cœur de l’Angleterre en 2019. En 2004, il est décoré de l’Ordre des Arts et des Lettres de France.

Carsten Jensen

Né en 1952 à Marstal au Danemark, Carsten Jensen est écrivain et journaliste. Après une maîtrise ès-lettres de l’Université de Copenhague, il collabore au quotidien Politiken, puis à divers autres titres de la presse danoise. En 1997, il reçoit le Laurier d’or des libraires danois pour son récit de voyage Jeg har set verden begynde. À partir de 2001, il enseigne à la faculté des lettres de l’Université d’Odense. Son premier roman, Nous, les noyés (Libella-Maren Sell, 2010), connaît un large succès critique et public, et lui vaut le prestigieux Danske Banks Litteraturpris ainsi que le Prix Gens de mer au festival Étonnants Voyageurs de Saint-Malo. Il est également lauréat du Prix Olof Palme 2010. En 2017 est publié chez Phébus son monumental roman La première pierre sur l’engagement d’un groupe de militaires danois en Afghanistan. Son œuvre est traduite dans une vingtaine de pays. 

Kapka Kassabova

Née en 1973 à Sofia, Kapka Kassabova est l’auteure de recueils de poésie, romans et récits non fictionnels en langue bulgare et anglaise. En 1992, sa famille émigre en Nouvelle-Zélande où elle étudie la littérature française, russe et anglaise, puis publie ses premiers textes avant de s’établir en Écosse en 2005. Ses deux derniers ouvrages traduits en français chez Marchialy, Lisière (2020) et L’écho du lac (2021), remportent plusieurs récompenses dont le Prix Nicolas Bouvier, la mention spéciale du Prix du livre européen et le Prix du Meilleur Livre étranger dans la catégorie non-fiction. Ses ouvrages sont traduits dans une vingtaine de langues. Son prochain titre, intitulé Elixir, est à paraître en anglais aux éditions Jonathan Cape/Graywolf et en français chez Marchialy.

Valérie Mréjen

Née en 1969 à Paris, Valérie Mréjen est une romancière, plasticienne, réalisatrice et vidéaste française. Diplômée de l’École nationale supérieure d’arts de Cergy-Pontoise en 1994, elle édite des livres d’artiste avant de se lancer dans le domaine de la production audiovisuelle. Elle réalise plusieurs courts métrages et documentaires, tels que Pork and Milk (2004) et Valvert (2008), ainsi que le long métrage de fiction En ville avec Bertrand Schefer en 2011, sélectionné la même année à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes. Elle publie Mon grand-père (1999), L’agrume (2001) et Eau sauvage (2004) aux éditions Allia, puis Forêt noire (2012) et Troisième personne (2017) aux éditions P.O.L. Ses œuvres d’art sont exposées en France et à l’étranger, notamment au Jeu de Paume qui lui consacre une exposition monographique en 2008.

Anne Nivat

Née en 1969, Anne Nivat est une journaliste française, écrivaine et reporter de guerre. Spécialisée dans les zones sensibles comme l’Irak, la Tchétchénie et l’Afghanistan, elle est l’auteure de nombreuses publications chez Fayard, dont Chienne de guerre (2000), qui lui a valu le prestigieux Prix Albert Londres, Islamistes : comment ils nous voient (2006), Les brouillards de la guerre : dernière mission en Afghanistan (2011), La république juive de Staline (2013) ou Dans quelle France on vit (2017). Elle a notamment été correspondante à l’international pour de nombreux journaux tels que Libération, Le Point, International Herald Tribune, New York Times ou The Washington Post. Spécialiste de la Russie, elle publie Un continent derrière Poutine (Seuil, 2018). La France de face, son livre qui vient de sortir chez Fayard, est une nouvelle enquête menée au cœur des préoccupations des Français.

Règlement

Conformément à l’article deux des statuts de la Fondation Jan Michalski pour l’écriture et la littérature (ci-après la Fondation Jan Michalski), le Conseil de Fondation a décidé de créer un prix littéraire, appelé Prix Jan Michalski de Littérature (ci-après le Prix Jan Michalski). Le Prix Jan Michalski a été officiellement créé le 27 octobre 2009.

Article 1 — Le Prix Jan Michalski

Le Prix Jan Michalski sera décerné pour couronner une œuvre de la littérature mondiale dans les catégories fiction, non-fiction et livres illustrés.

Article 1.1 — Critères d’attribution du Prix Jan Michalski

Le Prix Jan Michalski est attribué à un livre par an, quelle que soit sa langue d’écriture.

Article 1.2 — Fréquence d’attribution

Le Prix Jan Michalski est attribué chaque année.

Article 1.3 — Dotations du Prix Jan Michalski

Le lauréat recevra une somme de CHF 50’000.- (cinquante mille francs suisses), un diplôme et une œuvre d’art spécialement choisie pour le Prix Jan Michalski. Dans le cadre d’une œuvre collective, le Prix Jan Michalski pourra être attribué à plusieurs personnes et la somme de CHF 50’000.- répartie entre elles.

Article 1.4 — Date de l’attribution du Prix

Le Prix Jan Michalski est normalement décerné chaque année au mois de novembre lors d’une cérémonie à Montricher.

Article 2 — Le Jury

Article 2.1 — Membres du Jury

Le Prix Jan Michalski est décerné par la Fondation Jan Michalski pour l’écriture et la littérature. Le lauréat sera désigné par un Jury international composé d’écrivains. Un siège est attribué à un artiste s’intéressant à la littérature. Vera Michalski, Présidente du Conseil de Fondation, est Présidente à vie de ce Jury.

Article 2.2 — Sélection des membres du Jury

La Présidente du Jury nomme les membres du Jury en toute indépendance. Ceux-ci exercent leur mandat à titre honorifique pour une durée de trois ans. Le Conseil de Fondation se réserve néanmoins le droit de réduire la durée du mandat des membres individuels. Après expiration de leur mandat, le Conseil de Fondation peut soit reconduire les membres du Jury dans leur fonction, soit nommer de nouveaux membres.

Le Jury est composé de personnalités de nationalités diverses et d’horizons culturels variés, multilingues et reconnues dans les différentes formes d’expression littéraire ou artistique.

Les membres du Jury siègent en leur nom propre et ne représentent ni un groupe d’intérêt, ni une entité commerciale.

La Présidente de la Fondation Jan Michalski s’adresse par écrit à chaque personne nommée et lui confirme sa qualité de membre du Jury. Les membres nommés prennent en même temps connaissance du présent Règlement.

Article 3 — La nomination des candidats

Article 3.1 — Conditions de participation

Seuls les ouvrages publiés et imprimés par une maison d’édition sont admis. Les manuscrits et les auto-publications ne sont pas acceptés. Les ouvrages doivent avoir été publiés dans le courant des cinq années précédant la remise du Prix Jan Michalski. Les rééditions ne sont acceptées que si l’ouvrage a subi des remaniements importants par son auteur. Seuls les membres du Jury sont habilités à présenter des ouvrages pour un total maximum de deux.

Article 3.2 — Date de clôture

La date de clôture pour les candidatures est fixée au 1er mars de chaque année. La liste des ouvrages présentés pour le Prix Jan Michalski est publiée sur le site internet de la Fondation.

Article 4 — Délibérations du Jury

Le Jury délibère en toute indépendance et ne reçoit des instructions de personne. Les délibérations sont tenues secrètes, aucun compte-rendu de séance ne sera publié. Les décisions se prennent à la majorité simple, mais au moins trois quarts des membres du Jury doivent participer au vote pour que les délibérations soient valables. Le Jury se réunit pour une première séance de présélection. A l’issue de cette séance, il se prononcera sur un nombre restreint d’ouvrages nominés pour la sélection finale. Si nécessaire, des extraits des ouvrages nominés seront traduits dans une langue accessible à l’ensemble des membres du Jury. La désignation du lauréat sera annoncée lors de la dernière séance de délibération du Jury. La décision du Jury sera sans appel.

Article 5 — Dispositions finales

Article 5.1 — Amendements au Règlement

Le Règlement peut être révisé à tout moment par le Conseil de Fondation, à l’exception de la disposition concernant le mandat à vie de la Présidente du Jury.

Article 5.2 — Proclamation du prix

Le résultat des délibérations sera diffusé par les médias. Seuls les auteurs dont les ouvrages ont été présélectionnés seront avisés.