Bibliotopia 2022
Week-end des littératures autour du monde
Événement
terminé
Soirée d’ouverture du vendredi 13 mai : tarif unique de CHF 10.–
Pass journée pour samedi 14 et dimanche 15 mai : CHF 20.– (plein tarif) | CHF 10.– (AVS, AI et moins de 30 ans) | Offert pour les moins de 18 ans
Pour cette 5e édition de Bibliotopia, prendre soin, réparer les liens et veiller sur l’avenir sont au coeur des rencontres avec les écrivain·es : Colombe Boncenne, Jean-Baptiste Del Amo, Clara Dupont-Monod, Guéorgui Gospodinov, Philippe Grimbert, Kapka Kassabova, Salomé Kiner, Long Litt Woon, Katherine May, Nathalie Piégay, René Prêtre, Jean-Christophe Rufin, Sjón, Gonçalo M. Tavares et Ece Temelkuran.
Une soirée célèbre également les écrivains d’Ukraine confrontés à la guerre avec Andreï Kourkov et Serhyi Jadan.
Vendredi 13 mai
19h - Les échos de Bibliotopia
Lectures à voix haute par Julien Blasutto, Aline Bonvin, Pierre Boulben, Paola Dam, César Singy et Joséphine Thurre, étudiant·es de l’école supérieure de théâtre de Lausanne, Les Teintureries. Conseiller artistique : René Zahnd
Vendredi 13 mai
20h - Philippe Grimbert
Consoler l’absence : thérapie, deuil et intelligence artificielle.
Modéré par Oriane Jeancourt-Galignani
Samedi 14 mai
11h - Sjón
Démocratie en péril : veiller sur nos avenirs.
Modéré par Daniel Medin.
Samedi 14 mai
13h30 - Clara Dupont-Monod
S’adapter pour s’adopter : dynamiques familiales réinventées par le handicap.
Modéré par Jérôme David.
Samedi 14 mai
15h - Kapka Kassabova & Georgi Gospodinov
Prendre soin du passé : face aux ambiguïtés de la mémoire.
Modéré par Daniel Medin.
Samedi 14 mai
16h30 - Gonçalo M. Tavares
En temps de pandémie : chroniques de nos vulnérabilités.
Modéré par Jérôme David.
Samedi 14 mai
18h - René Prêtre
Réparer les cœurs, de l’hôpital à l’aide humanitaire.
Modéré par Geneviève Bridel.
Samedi 14 mai
19h30 - Andreï Kourkov
Parole d’écrivain ukrainien : une rencontre consacrée à la guerre en Ukraine à travers la voix de l’écrivain Andreï Kourkov. Par écran interposé depuis New York. Modéré par Antoine Perraud.
Dimanche 15 mai
11h - Long Litt Woon & Katherine May
Retour à la vie : les pouvoirs guérisseurs de la nature.
Modéré par Michelle Bailat-Jones.
Dimanche 15 mai
13h30 - Jean-Christophe Rufin
La puissance des montagnes : réhabilitation de soi.
Modéré par Salomé Kiner.
Dimanche 15 mai
15h - Colombe Boncenne & Nathalie Piégay
Au chevet de nos mères : histoires d’amour et de mort.
Modéré par Geneviève Bridel.
Dimanche 15 mai
16h30 - Ece Temelkuran
Construire le futur ensemble : l’écriture comme activisme.
Modéré par Patrick Vallélian.
Dimanche 15 mai
18h - Jean-Baptiste Del Amo & Salomé Kiner
Familles en détresse.
Modéré par Oriane Jeancourt-Galignani.
Graphisme © Omnigroup
Espace librairie et dédicaces
La librairie éphémère de Bibliotopia propose les ouvrages des auteur·es invité·es, en français et en anglais, et accueille les séances de dédicaces. En collaboration avec la librairie Basta !
Café et restauration
Une restauration salée et sucrée signée Yves Hohl est proposée à la vente pendant tout le week-end Bibliotopia. — Samedi 14 mai, 10h – 21h / dimanche 15 mai, 10h – 19h30
Exposition
L’accès à l’exposition Markus Raetz | Le reflet des mots est offert avec l’achat d’un Pass journée Bibliotopia. — Vendredi 13 mai, 14h – 18h / samedi 14 et dimanche 15 mai, 11h – 18h
Tous les espaces publics de la Fondation sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Écrivain·es invité·es
Dimanche 15 mai, 15h00
Colombe Boncenne est une écrivaine française, également conseillère littéraire pour la Maison de la poésie à Paris et Les Correspondances de Manosque. Son regard sur les liens sociaux s’est fait doux-amer dans ses romans Comme neige (2016, Prix Fénéon) et Vue mer (2020), avant de plonger avec Des sirènes (2022) dans l’intime d’une relation mère-fille à un point de bascule.
Dimanche 15 mai, 18h00
Jean-Baptiste Del Amo est un écrivain français. Ses romans, dont Une éducation libertine (2008, Prix Goncourt du premier roman), Pornographia (2013, Prix Sade), Le règne animal (2016, Prix du livre Inter 2017), Le fils de l’homme (2021, Prix du roman Fnac), traduits en quinze langues, explorent particulièrement l’emprise et la transmission de la violence entre les générations.
Samedi 14 mai, 13h30
Clara Dupont-Monod, journaliste et chroniqueuse littéraire française, déploie parallèlement une œuvre romanesque qui compte notamment Eova Luciole (1998), Histoire d’une prostituée (2003), La passion selon Juette (2007), Nestor rend les armes (2011), La révolte (2018) et S’adapter (2021, Prix Femina et Prix Goncourt des lycéens). Lorsqu’ils ne traitent pas de personnalités historiques, ses ouvrages explorent avec finesse les figures de l’altérité.
Samedi 14 mai, 15h00
Guéorgui Gospodinov est un poète, romancier et dramaturge bulgare. Couronnée de prix, son œuvre est traduite en une quarantaine de langues. De Un roman naturel (2002) à Physique de la mélancolie (2015, Prix Jan Michalski 2016) jusqu’au récent Le pays du passé (2021), traduits par Marie Vrinat-Nikolov, sa langue puissamment inventive arpente les méandres de la mémoire individuelle et collective pour questionner le devenir de l’humanité.
Vendredi 13 mai, 20h00
Philippe Grimbert est un psychanalyste et écrivain français. Parallèlement à sa production d’essayiste, il publie plusieurs romans à succès dont La petite robe de Paul (2001), Un secret (2004, Prix Goncourt des lycéens) et La mauvaise rencontre (2009), adaptés au théâtre, au cinéma et à la télévision. Les morts ne nous aiment plus (2021) confronte le vertige du deuil à celui des nouvelles technologies.
Samedi 14 mai, 19h30
Serhiy Jadan est un artiste polyvalent, à la fois chanteur de rock, poète, traducteur de Bukowski, ainsi que l’un des romanciers ukrainiens phares de sa génération. Parmi ses ouvrages traduits en français par Iryna Dmytrychyn comptent La route du Donbass (2013, Prix Jan Michalski de littérature) et Anarchy in the UKR (2016). Politiquement engagé, il a combattu sur les barricades du Maïdan en 2014 et contribue depuis février à défendre Kharkiv de l’invasion russe.
Samedi 14 mai, 15h00
Kapka Kassabova est l’auteure d’une œuvre poétique, romanesque et non-fictionnelle en langue bulgare et anglaise. Ses deux derniers ouvrages, traduits par Morgane Saysana, Lisière (2020, Prix Nicolas Bouvier) et L’écho du lac : guerre et paix à travers les Balkans (2021, Prix du Meilleur Livre étranger de non-fiction), arpentent des territoires de confluence aussi remplis de magie que marqués par l’histoire, là où opère l’alchimie des êtres et des lieux.
Dimanche 15 mai, 18h00
Salomé Kiner, journaliste et chroniqueuse littéraire, a réalisé de nombreux reportages à travers le monde avant de s’établir en Suisse où elle travaille notamment pour Le Temps et la Radio Télévision Suisse. Son premier roman, Grande couronne (2021, Prix Zadig, en lice pour le Prix Inter 2022), tire le portrait tendre et cinglant d’une adolescente aux rêves bouillonnants, chahutés par l’implacabilité du réel : éveil brutal à la sexualité, consumérisme-roi, dépression maternelle…
Samedi 14 mai, 19h30
Andreï Kourkov est un écrivain ukrainien de langue russe mondialement connu depuis la publication du Pingouin (2000). Paru peu de temps avant que n’éclate la guerre, son roman Les abeilles grises (2022) suit les aventures de deux ennemis d’enfance qui, seuls dans un village déserté sur la ligne de front du Donbass, en viennent à coopérer. Il tient actuellement un journal intime sur Twitter où il commente le déroulement des événements.
Dimanche 15 mai, 11h00
Long Litt Woon est une anthropologue d’origine malaisienne, établie en Norvège depuis ses études. Elle publie son premier essai-récit La femme et les champignons : une histoire de deuil et de retour à la vie (2018, traduit par Alex Fouillet) suite au décès soudain de son mari. S’y croisent, sur le chemin du chagrin, la découverte aussi fortuite que passionnée du monde mycologique, des joies inespérées avant la reconstruction de soi.
Dimanche 15 mai, 11h00
Katherine May est une écrivaine de fiction et de non-fiction britannique, également podcastrice. Best-seller du New York Times, traduit en vingt langues, Hiverner : se reposer, se replier et s’aimer dans les moments difficiles (2021, traduit par Véronique Minder) effectue une plongée autobiographique dans les temps noirs de l’existence et pose un regard plein d’humanité sur ces saisons de jachère tout en célébrant les ressources réparatrices de la nature.
Dimanche 15 mai, 15h00
Nathalie Piégay est une écrivaine française, professeure de littérature française du XXe siècle à l’Université de Genève et spécialiste de Claude Simon, Robert Pinget et Louis Aragon. C’est à la mère de ce dernier – Marguerite Toucas-Masillon – qu’elle consacre son premier récit : Une femme invisible (2018). Puis paraissent La petite ceinture (2020) et Le caillou noir (2022) où elle éclaire de sa plume les héroïnes du quotidien, dont sa propre mère.
Samedi 14 mai, 18h00
René Prêtre est un médecin suisse. Exerçant à New York, Londres, Paris et Zurich, il se spécialise en chirurgie cardiaque pédiatrique, puis prend la direction de deux services à Lausanne (CHUV) et à Genève (HUG). En 2006, il crée la Fondation Le Petit Cœur pour soutenir ses projets humanitaires. Et au centre bat le cœur (2016) chronique son parcours parsemé d’espoirs et de doutes, d’exploits et de défaites aussi.
Dimanche 15 mai, 13h30
Jean-Christophe Rufin, médecin, écrivain membre de l’Académie française et diplomate, sillonne le monde au travers d’un engagement tant littéraire qu’humanitaire. Histoire, politique et altérité innervent ses nombreux romans tels L’Abyssin (1997, Prix Goncourt du premier roman), Rouge Brésil (2001, Prix Goncourt) ou encore Le grand cœur (2012). Les Flammes de Pierre (2021) explore le versant libérateur de l’expérience de la montagne.
Samedi 14 mai, 11h00
Sjón est un écrivain islandais, poète, artiste et parolier, notamment de Björk. Récompensée par le Prix de la littérature nordique en 2005 et le Prix de littérature islandaise en 2013, son œuvre romanesque est traduite en plus de trente langues. Blond comme les blé (2022), son dernier ouvrage traduit en français par Eric Boury, donne à lire l’éclosion de l’engagement nationaliste au fil d’un destin prosaïque.
Samedi 14 mai, 16h30
Gonçalo M. Tavares, professeur d’épistémologie et écrivain portugais, est récipiendaire du Prix Saramago. Son œuvre prolixe, composée de romans, poésie, pièces de théâtre et essais, traduite en cinquante langues, l’impose comme l’une des voix majeures des lettres lusophones. Dans Journal de la peste (2022, traduit par Elodie Dupau), son phrasé ciselé, agençant brillamment réflexions philosophiques, choses vécues, vues et entendues, saisit l’histoire récente de l’humanité à l’aune de la pandémie.
Dimanche 15 mai, 16h30
Ece Temelkuran est une journaliste, romancière et essayiste turque vivant en exil. Elle collabore entre autres avec The Guardian, The New York Times, Le Monde diplomatique et Der Spiegel. Auteure d’une douzaine d’ouvrages, elle a récemment publié Comment conduire un pays à sa perte : du populisme à la dictature (2019) et Ensemble : dix choix pour un meilleur présent (2022), traduits par Christel Gaillard-Paris, réveillant les consciences de ses analyses éloquentes.
Les rencontres de l’anglais vers le français et du français vers l’anglais seront interprétées par Starr Pirot et Alia Rahal.
La rencontre du portugais vers le français et du français vers le portugais sera interprétée par Melanie Roe et Jérémy Engel.
La rencontre de l’ukrainien vers le français et du français vers l’ukrainien sera interprétée par Antonina Guryanova et Yana Kanaan.
Colombe Boncenne © D.R | Jean-Baptiste Del Amo © Francesca Mantovani | Clara Dupont-Monod © Olivier Roller | Guéorgui Gospodinov © Phelia Baruh | Philippe Grimbert © D.R | Kapka Kassabova © Chloé Vollmer-Lo | Salomé Kiner © Marie Taillefer | Long Litt Woon © D.R | Katherine May © D.R | Nathalie Piégay © D.R | René Prêtre © Gaëtan Bally Jean-Christophe Rufin © Francesca Mantovani | Sjón © Kamba Danielsson | Gonçalo M. Tavares © Rachel Caiano | Ece Temelkuran © D.R