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L’écriture des lieux
Premier rendez-vous entre nature et littérature

Samedi 2 mars 2024 de 14h30 à 19h00
L’écriture des lieux

Événement
terminé

Entrée

CHF 10.– rencontre
Gratuit pour les moins de 25 ans
Balade-atelier : complet
Sur réservation en ligne

Rencontre avec Gabi Martínez

En espagnol traduit en français

L’écriture des lieux se décline, dès 2024, en une série de rendez-vous entre nature et littérature, à la Fondation Jan Michalski. Autant d’invitations à parcourir les diverses facettes du nature writing, dans l’étendue des thèmes embrassés par les écrivaines et écrivains aujourd’hui comme dans la variété de ses formes littéraires, à travers des rencontres, des balades et des ateliers questionnant nos liens au monde naturel.

La balade-atelier est complète, nous vous accueillons avec plaisir à la rencontre avec Gabi Martínez à 18h.

de 14h30 à 17h30

Écrire la forêt
balade guidée et atelier d’écriture avec Marilou Rytz

Et si la forêt s’arpentait comme lieu de récolte… Non pas de champignons ou d’herbes sauvages, mais d’odeurs, de sons, de textures et de couleurs. La recette pour les apprêter ? Entrer en dialogue avec la forêt. Prendre le temps de cueillir les sensations qu’elle offre lors d’une balade guidée. S’installer sous une autre canopée, celle de béton qui abrite la Fondation, pour cuisiner un texte à partir de la cueillette. Déguster les écrits dans un moment de partage.

Un atelier en compagnie de Marilou Rytz pour échanger avec la forêt, par la promenade puis par la plume.

à 18h

Nature writing, l’évolution d’un genre
rencontre avec Gabi Martínez
modération : Dariouch Ghavami

Lorsque la non-fiction narrative se saisit du thème de la nature à la fin du XVIIIe siècle, il s’agit initialement d’un mélange d’histoire naturelle, d’observations à la première personne et de réflexions philosophiques, où par le biais de l’expérience de l’auteur·rice se tissent des liens entre les êtres humains, les espèces et les lieux. Au fil du temps, la révolution industrielle et les progrès technologiques qui ont suivi ont entraîné une croissance démographique historique, une surexploitation des ressources et des problématiques écologiques de plus en plus urgentes. Tandis que les approches pour rendre compte d’un environnement en complexe mutation sont parallèlement devenues pluridisciplinaires et les manières de les transcrire plus créatives, le genre du nature writing place la nature en protagoniste centrale de fictions comme de non-fictions.

Une rencontre avec l’écrivain Gabi Martínez pour parcourir l’histoire du nature writing, sa définition et ses perspectives, ainsi que la multitude de ses formes contemporaines.

Biographie

Marilou Rytz, diplômée de l’Institut littéraire suisse, est autrice de plusieurs nouvelles dont « Quelle est la couleur du ciel aujourd’hui » (Buchet-Chastel, 2021), qui lui a valu le Prix du jeune écrivain de langue française, ainsi que d’un premier roman Quand papa est tombé malade (Éditions de l’Hèbe, 2024). Partageant son temps entre travail social, spectacles (sur scène ou à la plume), animation d’ateliers d’écriture, elle fait aussi partie du collectif littéraire romand Particules.

Biographies

Gabi Martínez, journaliste et écrivain barcelonais, s’est fait connaître avec le recueil de chroniques Una España inesperada (Polidiero, 2005) devenu une référence dans le nouveau journalisme littéraire espagnol. Récompensée de plusieurs prix internationaux, son œuvre, à la croisée des genres, compte en français Histoire vraie de l’homme qui cherchait le yéti (Autrement, 2013) et Les défenses (Bourgois, 2017). Ses derniers titres parus chez Seix Barral sont Un cambio de verdad (2020) et Delta (2023). Membre fondateur de l’association Caravana Negra pour la défense de la culture et de la nature, il est également directeur du festival Liternatura.

Dariouch Ghavami, profil transdisciplinaire, collabore conjointement avec le Centre de compétences en durabilité de l’UNIL et le Théâtre Vidy-Lausanne pour la coordination de projets arts-sciences qui interrogent les modes et imaginaires possibles de la transition écologique. En 2022, il rejoint AVETA, un projet de recherche de La Manufacture qui examine les effets d’influence entre le contexte des crises écologiques et le champ du spectacle vivant. Performeur, il est également membre fondateur du ShanjuLab, laboratoire de recherche théâtrale sur la présence animale.