Jeudi en résidence avec Olivier Remaud
À la recherche d’un monde plus vivant
© Claudia Peppel
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Evénement en français
Gratuite, sur réservation
Chaque premier jeudi du mois, de 19h à 20h, un·e écrivain·e en résidence vous ouvre une fenêtre sur son travail, ses univers et ses motifs, selon une forme libre d’intervention. Une heure en carte blanche à partager, suivi d’un apéritif.
À l’occasion de ce Jeudi en résidence, Olivier Remaud reviendra sur son parcours qui le conduit aujourd’hui à travailler au croisement de l’écologie, de l’anthropologie et de la littérature, dans un dialogue constant avec les arts et les sciences, pour explorer de nouvelles manières de raconter le monde. Comment bien décrire nos interdépendances avec les êtres non humains ? Que gagnons-nous à écouter toutes les voix de la nature ? Pourquoi écrire au plus près du vivant dans notre époque de grands vertiges ? Autant d’interrogations auxquelles l’écrivain tentera de répondre, comme dans ses deux derniers ouvrages (Penser comme un iceberg, Actes Sud, 2020, et Quand les montagnes dansent, Actes Sud, 2023), avec des histoires de terrain qui entremêlent les vies et les perspectives. Il sera aussi question de son livre en cours sur les milieux humides et les amphibiens (à paraître chez Actes Sud), une enquête de longue haleine qui combine le récit d’expérience et la fable écologique. On parlera de rêves, de boue et de nuages, de l’importance des mares et de la rosée, de la mer qui monte et des premières gouttes de pluie qui sont tombées sur la Terre.
Biographie
Olivier Remaud est un écrivain et philosophe français, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales. Lauréat de plusieurs prix nationaux et internationaux, il a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels Solitude volontaire (2017) chez Albin Michel ainsi que Penser comme un iceberg (2020) et Quand les montagnes dansent. Récits de la Terre intime (2023) chez Actes Sud. Dans ses écrits, traduits en plusieurs langues, il s’intéresse aux usages du monde, aux milieux de vie et aux relations entre humains et non-humains. Il défend l’importance des récits pour (ré)orienter nos comportements à l’égard du vivant.