Table ronde
Du roman à l'écran
Fondation Jan Michalski © Wiktoria Bosc
Event completed
Français
CHF 10.-, sur réservation
Des écrivains et des réalisateurs croisent leur regard sur les liens entre littérature et cinéma : transpositions, réinventions et autres belles infidèles, comment se rencontrent ces deux formes d’expression que sont le 5e et le 7e art ?
Avec Jean-Jacques Annaud, Paul Auster, David Foenkinos, Olivier Guez, Maylis de Kerangal et Jean-Paul Rappeneau.
Table ronde suivie d’un apéritif.
Biographies
Jean-Jacques Annaud, né en 1943, est un cinéaste internationalement reconnu pour son œuvre, et notamment ses films spectaculaires. De La victoire en chantant (1977, Oscar du meilleur film étranger), La guerre du feu (1981, César du Meilleur Film et du Meilleur réalisateur), Le nom de la rose d’après le roman d’Umberto Eco (1986, César du Meilleur film étranger), L’ours (1988, César du Meilleur réalisateur), L’amant d’après Marguerite Duras (1992), Sept ans au Tibet (1994) à la série adaptée du best-seller de Joël Dicker, La vérité sur l’affaire Harry Québert (2018), il ne cesse d’enchaîner les succès et de varier les genres. En 2018 est paru son parcours autobiographique Une vie pour le cinéma.
Paul Auster est un écrivain, scénariste et réalisateur américain né en 1947 dans le New Jersey. Récompensée de distinctions prestigieuses et traduite dans le monde entier, son œuvre littéraire compte notamment L’invention de la solitude (1982), Trilogie new-yorkaise (1987-1988), Moon Palace (1990), Léviathan (1993), Le livre des illusions (2002), Invisible (2010) et dernièrement 4 3 2 1 (2018). Adaptant avec le réalisateur Wayne Wang deux de ses romans majeurs, Smoke et Brooklyn Boogie, en 1996, il réalise ensuite le film Lulu on the bridge en 1998 et, en 2007, La vie intérieure de Martin Frost.
David Foenkinos, romancier français né en 1974, est l’auteur d’une quinzaine de titres parmi lesquels Le potentiel érotique de ma femme (2004), La délicatesse (2009), Les souvenirs (2011), Charlotte (2014), Le mystère Henri Pick (2016), Vers la beauté (2018) et récemment Deux sœurs. Son œuvre romanesque, couronnée de nombreux prix, est traduite en une quarantaine de langues. Tandis que son roman Je vais mieux a fait l’objet d’une adaptation cinématographique en 2018, David Foenkinos a coréalisé les films Les souvenirs en 2011 et La délicatesse en 2014, d’après ses romans, ainsi que Jalouse en 2017.
Olivier Guez, écrivain, scénariste et journaliste français né en 1974, a publié différents essais, dont L’impossible retour : une histoire des Juifs en Allemagne depuis 1945 (2007), American Spleen (2012) et Éloge de l’esquive (2014), ainsi que deux romans : Les révolutions de Jacques Koskas (2014) et La disparition de Josef Mengele (2017), lauréat du Prix Renaudot de la même année. Il est le scénariste du film multirécompensé Fritz Bauer, un héros allemand de Lars Kraume (2015), dont l’idée originelle est née de la lecture par le réalisateur de la traduction allemande de L’impossible retour.
Maylis de Kerangal, auteure française née en 1967, a travaillé dans l’édition avant de se consacrer à l’écriture. Depuis Je marche sous un ciel de traîne (2000), La vie voyageuse (2003), Ni fleurs ni couronnes (2006), Corniche Kennedy (2008), Naissance d’un pont (2010), Tangente vers l’est (2012), Réparer les vivants (2014) jusqu’à Un monde à portée de main (2018), son œuvre de fictions, nouvelles et récits, a fait l’objet d’une reconnaissance croissante et a reçu plusieurs prix de renom. Réparer les vivants ainsi que Corniche Kennedy ont été adaptés au cinéma en 2016.
Jean-Paul Rappeneau, né en 1936, est d’abord scénariste pour Louis Malle et Philippe de Broca entre autres, avant de tourner un premier film en 1966 La vie de château (Prix Louis Delluc). Suivent notamment Les mariés de l’An Deux (1971), Le sauvage (1975), Tout feu, tout flamme (1982), Bon voyage (2003) et Belles familles (2015). Ce sont ses deux adaptations littéraires au cinéma, celle, triomphale, en 1990, de la pièce d’Edmond Rostand Cyrano de Bergerac et celle du Hussard sur le toit de Jean Giono, en 1995, qui marquent particulièrement sa carrière couronnée par des prix prestigieux.
Modération
Isabelle Falconnier, journaliste, et Alain Boillat, professeur à l’Université de Lausanne
Partenariat
Rencontre du 7e art Lausanne