Carlos Fuentes
« Aura », in « Chant des aveugles »
Carlos Fuentes (1928-2013), c’est tout d’abord l’écrivain d’une imposante et riche production difficilement résumable. C’est aussi, par son parcours de diplomate, d’écrivain mappemonde (aussi à l’aise avec l’anglais, le français que l’espagnol), le symbole de l’ouverture des écrivain·es sud-américain·es vers le monde globalisé. On peut y ajouter une absorbation de la littérature étrangère tous azimut : Dos Passos, Faulkner, Joyce, Broch, Gide ou encore Yañez. Ce sera, avec Vargas Llosa, celui qui aura le plus innové techniquement et qui cherchera sans cesse à créer tout au long de sa carrière des formes nouvelles de narration. Ses constructions littéraires deviendront ainsi de plus en plus complexes. Issue du recueil de nouvelles Chant des aveugles (Gallimard, 1968), Aura est une longue nouvelle assez proche du nouveau roman français ou d’une nouvelle d’Edgar Alan Poe mais dont la patine reste définitivement sud-américaine.
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